Biographie
En 2004, il découvre qu’il souffre d'une maladie génétique, un syndrome d'Ehlers-Danlos de type classique, affection invalidante qui le marque durement. Après une première expérience dans l’insertion professionnelle, puis comme directeur de clinique et responsable du pôle santé d’une entreprise d’édition informatique, il devient en 2006 directeur de l’Historial de la Grande Guerre, à Péronne, expérience marquante qu’il décrit dans son premier récit « Dans ma peau ». Il reçoit pour ce premier livre le prix Essai France Télévisions, le prix Jacques de Fouchier remis par l'Académie française, le prix Jean Bernard remis par l’Académie de Médecine et le prix Paroles de patients. Pour raisons de santé, il quitte l'Historial fin 2010, et se consacre depuis entièrement à l'écriture.
En 2013, il publie un deuxième récit, « Dans tes pas », consacré à son meilleur ami, suicidé sur son lieu de travail, et en 2014, un récit biographique « Joë » sur le poète Joë Bousquet, qui reçoit en 2016 le prix écritures et spiritualités. Il publie son premier roman en 2017, « Garbo », tiré de la vie de l'espion Joan Pujol Garcia. L'auteur
En 2019, il publie un quatrième ouvrage, « Ce nom qu'à Dieu ils donnent », histoire de son itinéraire spirituel lors d'une résidence d'écrivain dans le Quercy, puis un deuxième roman mêlant fantastique et réalisme documenté « Le Bel Obus ». Depuis octobre 2019, il est chroniqueur au journal La Croix, proposant sa vision de l'actualité dans le journal du lundi. Il a regagné la Provence en 2020, durant le premier confinement. Il vit et travaille désormais à Salon-de-Provence.
Guillaume de Fonclare né à Pau en 1968 a passé son enfance à Combovin dans la Drôme, puis à Lambesc, près d’Aix-en-Provence à partir de 1976. En 1978, il perd son père, pilote d’essai à l'Aérospatiale, dans un accident d’hélicoptère. Profondément touché par cet évènement, Guillaume de Fonclare a déclaré, « j’exprime à ma façon tout ce qui a été pensé alors, car pour être à la hauteur de mon père, j’ai développé un système très abouti d’introspection, à la recherche des sentiments qui ne seraient pas en harmonie avec la rude condition de cet homme hors norme. Bien sûr et fort heureusement, cette volonté de maîtrise et de perfection n’a pas résisté au temps, mais j’en ai gardé certainement une capacité à lire et à déchiffrer certaines émotions, que j’essaie de restituer aujourd’hui. ».
En 1993, il obtient une maîtrise d'histoire à l'université de Provence et un DESS en gestion de l'entreprise à l'école supérieure de commerce de Marseille. Il quitte alors la Provence pour la Picardie, où il réside jusqu’en 2020.